Retards de paiement moyens par secteur

Les données recueillies jusqu’au 30 juin 2024 montrent des variations marquées dans les délais de paiement selon les secteurs d’activité :

Les secteurs qui s’améliorent :
- Commerce : 11,22 jours
- Réparation d’automobiles et de motocycles : 12,46 jours
- Industries extractives : 13,20 jours
Les secteurs qui rencontrent des difficultés :
- Hébergement et restauration : 19,01 jours
- Construction : 19,40 jours
- Activités de services administratifs et de soutien : 21,24 jours

Tendances générales

Malgré un début d’année marqué par des défis persistants, le deuxième trimestre 2024 montre une légère amélioration du retard de paiement moyen au plan national avec 17,9 jours, soit -1,4% par rapport à 2023.

Certains secteurs d’activité ont progressé de manière notable, notamment le Transport et l’entreposage, ainsi que la production et distribution d’eau, tandis que d’autres, comme l’hébergement et la restauration, continuent de souffrir.

Impact selon la taille des entreprises

Les entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) et les Grandes Entreprises (GE) montrent une meilleure conformité avec leurs engagements de paiement. Les GE, en particulier, enregistrent une nette amélioration, 32,75% d’entre elles respectant leurs échéances à fin juin 2024 contre 26,7% l’année précédente.

Focus sur le secteur Hébergement et Restauration

Pour ce grand secteur d’activité, on constate un retard de paiement élevé et en forte augmentation depuis le début de l’année. Concernant la Restauration, une détérioration est enregistrée sur le premier semestre 2024 tandis que l’Hébergement connaît une amélioration de son retard de paiement moyen au 2nd trimestre. Habitudes de paiement : les acteurs de la Restauration sont plus fréquemment respectueux de leurs engagements. Néanmoins, leur retard de paiement moyen est pénalisé par de plus nombreux retards longs de 90 jours et +. Ces retards longs reflètent les difficultés que connaît la Restauration. Ces difficultés sont notamment liées à la perte de clientèle due à la généralisation du télétravail, à l’inflation (énergie, matières premières) et la pénurie de main d’œuvre, surtout dans la restauration rapide .