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La fraude en BtoB, un phénomène en pleine explosion
Toutes les entreprises en BtoB, quel que soit le secteur d’activité, font aujourd’hui face à un défi croissant : la fraude au virement bancaire.
Les chiffres sont sans appel : 69% des entreprises ont subi au moins une tentative de fraude en 2022 et ces tentatives ont abouti pour 57% de ces entreprises, selon le Baromètre Fraude 2022 Euler/Hermès et DFCG.
Cette menace s’accroît avec la taille de l’entreprise : 91 % des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros, ont subi au moins une tentative de fraude en 2022, d’après l’étude Allianz/DFCG. Le volume de flux financiers ainsi que les équipes éclatées favorisent la vulnérabilité de ces organisations.
Effectivement, si la digitalisation des processus a indéniablement simplifié les processus commerciaux, elle a également créé de nouvelles opportunités pour les fraudeurs, qui exploitent ainsi les failles des systèmes numériques, ciblant spécifiquement les transactions financières entre entreprises.
Une menace multiple, aux techniques de plus en plus sophistiquées
L’usurpation d’identité, qui consiste à utiliser les données personnelles d’un tiers avec lequel l’entreprise est en relation dans le but de lui faire réaliser un virement bancaire, reste aujourd’hui la technique privilégiée des fraudeurs.
Elle prend de multiples formes, parmi lesquelles :
Se prémunir contre la fraude, une prise de conscience partagée par tous
Menace aux multiples facettes, la fraude devient indéniablement un enjeu majeur dans la gestion du risque crédit en BtoB.
Car les enjeux sont aussi multiples pour les entreprises. Si les préjudices sont bien sûr financiers avec un impact sur la trésorerie de l’entreprise (les pertes financières dépassent ainsi plus de 50 K€ dans plus de la moitié des fraudes abouties en 2022), les répercussions sur la réputation et la confiance des partenaires commerciaux, sans oublier les implications organisationnelles, ne sont pas non plus à négliger.
Disposer d’une vision globale de ses tiers et des risques de fraude associés est ainsi essentiel pour les directions financières. Et cette priorité est aujourd’hui largement partagée par une majorité d’entreprises : 46% des directions générales envisageaient en 2023 d’adopter une solution dédiée de lutte contre la fraude (Etude Trustpair/OpinionWay/SAP).
Vers une automatisation des processus des solutions “anti-fraude”
Aujourd’hui, 35% des entreprises pratiquent encore des contrôles manuels de RIB, le plus souvent aléatoires ou liés à des événements spécifiques (montants élevés ou liés à des pays « sensibles »). Etude Trustpair/OpinionWay/SAP
Mais ces processus manuels de vérification, très souvent chronophages, ne suffisent plus dorénavant face aux techniques de plus en plus sophistiquées utilisées par les fraudeurs.
Les hackers se professionnalisent et développent des outils permettant d’usurper les identités avec une grande facilité. Ces innovations se développement à un rythme plus élevé que la transformation des entreprises, qui ont ainsi systématiquement un temps de retard sur les fraudeurs.
Certains hackers sont capables d’intercepter vos appels téléphoniques, pour se faire passer à la fois pour le fournisseur et le client, ce qui rend les vérifications manuelles et les contre-appels totalement inefficaces.
Il est nécessaire de prendre conscience de l’asymétrie entre les moyens techniques utilisés par les fraudeurs, et ceux utilisés par les entreprises pour se défendre. Le contrôle manuel n’est plus suffisant, l’automatisation est devenue un impondérable pour se prémunir de la fraude.
Dans cette optique, Ellisphere complète son arsenal de gestion des risques de 2 nouveaux « outils » pour permettre aux directions financières de lutter efficacement contre la fraude au virement :
La vérification automatique d’IBAN
Elle permet de vérifier la concordance entre l’identité d’une société (SIRET, SIREN) et ses coordonnées bancaires, et aussi de vérifier si le compte est bien actif, avant d’engager une relation avec un tiers ou d’effectuer un transfert de fonds.
Cette vérification peut être faite à l’unité en temps réel ou en masse dès le lendemain de la demande, via API ou une plateforme web.
Le score de vigilance
Le score de vigilance (échelle sur 100, 100 étant le risque maximal) permet de repérer les « coquilles vides » ou fantôme n’ayant pas de réelle activité, mais ayant vocation à servir à la fraude. Le score détecte ces profils de risque sur la base de multiples signaux de « comportements atypiques » plus ou moins complexes, associés à l’intelligence artificielle : plusieurs publications de bilans simultanées, des changements d’adresses dans un laps de temps réduit, l’analyse des éléments financiers mettant en avant des incohérences, etc.
La fraude au virement bancaire en BtoB constitue un défi complexe, pour lequel l’intégration d’outils automatisés comme la vérification automatique d’IBAN ou le score de vigilance constituent les réponses les plus adaptées, dans un environnement numérique en constante évolution.